mardi 1 janvier 2008

Le côté "perplexe" de Vincent Peillon

Suite aux vœux du Président de la République accompagnant la nouvelle année, le député européen PS Vincent Peillon a commenté mardi que "Nicolas Sarkozy tel qu'il fait les choses aujourd'hui marque une rupture par rapport avec une histoire (...) mais je ne vois pas ce qu'il apporte, si ce n'est une touche personnelle que tout le monde commente à longueur de journée et qui est essentiellement de la vulgarité".

« De la vulgarité ».

Si parler aux pêcheurs de la côte ouest française en leur expliquant que le gouvernement va les aider, en leur faisant payer moins cher l’essence, qui représente un énorme budget pour mener à bien leurs activités… Si sauver des infirmières bulgares du sort qui leur était réservé en Libye (probablement la peine de mort)… Si faire ressusciter le traité constitutionnel européen (TCE) réputé défunt depuis les « non » français et néerlandais, pour que l’Europe ne soit pas un vain mot…

Si ces trois actions, pour ne citer qu’elles, mises en œuvre par le chef de l’Etat français représentent pour Vincent Peillon « essentiellement de la vulgarité », alors M. Peillon, il me semble que le terme « vulgarité », que vous utilisez pour exprimer votre désaccord avec la politique menée par Nicolas Sarkozy, est inapproprié.

Comment peut-on en effet parler de vulgarité lorsqu’on cherche à tout pris à éviter des licenciements ? Comment peut-on parler de vulgarité lorsque Nicolas Sarkozy s’emploi à débloquer une situation européenne pourtant bien mal en point depuis le non exprimé par les français et les néerlandais ? Comment enfin peut-on parler de vulgarité lorsqu’un Président d’une République va tout faire pour sauver de la mort six infirmières bulgares ?

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